Je vois que tu m’épies
Que tu phosphores sur moi
De tes yeux jaunes et gris
Sur ton trône de bois
Je vois que l’air moqueur
Qui trousse ta babine
Est comme un haut le cœur
Un coup de carabine
Lorsque tu condescends
A me regarder droit
Je sais pas je me sens
Coupable d’être moi
Un humain si fragile
Qui a besoin de toi
Petit fétu futile
D’une espèce de rois
Méprisant les espèces
Et ignorant les lois
Un peu comme un herpès
Sur un cheval de bois
Je sais que tu m’observes
De tes fentes mi-closes
Et ce n’est pas ma verve
Qui changera les choses
Je comprends ton message
Félin de jardinières
Prisonnier de ma cage
Blotti dans mon ornière
Ta liberté s’arrête
Où s’arrête la mienne
Toi qui n’es qu’une bête
Derrière mes persiennes
Renaud de Hurlevent,