La mer est noire comme un miroir
Lisse et étale voire langoureuse
La lune se mire sur la moire
Et lèche la grève amoureuse
Le silence qui rythme la danse
Sort de sa cape des reflets
Et accompagne la romance
En me donnant un camouflet
Dame Nature me jette un cil
Sous un clin de regard navré
Je suis là comme un imbécile
Tout pétrifié devant le vrai
Un bloc-notes sur les genoux
Des mots griffés sur du papier
Il est minuit à l’heure des loups
Et des humains dans les clapiers
Renaud de Hurlevent.