Renaud de Hurlevent

L’insouciance

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Elle s’envole une nuit, tu es encore enfant
Lorsque tu te réveilles quelque chose a changé
C’est tellement étrange que c’en est inquiétant
Ce n’est que l’insouciance qui vient de te quitter

Elle était ton manteau avec ses manches à air
Où le moindre chagrin se dilue dans un rire
Elle était ton refuge, elle était sanctuaire
Bien au delà du monde et de ses tristes ires

Tu es devenu grand et on t’appelle adulte
Celui qui prend vraiment sa vie à bras le corps
Tu peux enfin vouer ton existence au culte
De ne plus être enfant en courant vers ta mort

Et ceux qui l’ont gardée sont des simples d’esprit
Aux yeux des cafardeux et perclus de soucis
Qui payent des fortunes pour aller faire le tri
De leurs pensées obscures et de leurs inepties

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