L’odeur de tes ports
Rivages de ta peau
Me vaut mille sabords
Mon fieffé vaisseau
Tes lèvres entrouvertes
Tes souffles étranges
Emportent à la perte
Mes airs de faux-ange
C’est mon sang qui pulse
Dans le moi dans toi
Quand je te compulse
D’un regard grivois
C’est toi qui m’absorbes
C’est toi qui m’invites
Sur ton arc-en-orbe
Un bateau, une bitte
Rompent les amarres
Tsunami cosmique
La fin est sans phare
La nuit est mutique.
Renaud de Hurlevent.