Renaud de Hurlevent

Velours d’épiderme

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A toi ma vieille l’Amie
Je ne mange pas de pain
Si je t’écris ma mie
Avec un verre de vain

Je voudrais célébrer
Cette étrange magie
Qui nous fit nous cabrer
Au coin d’une bougie

Dans une alcôve glacée
Enlacée par la mer
Sans tissus damassés
Par une nuit d’hiver

Où même les silences
Étaient des fleurs de peau
D’une tendre violence
Dénuée d’oripeaux

A toi ma vieille l’Amie
Le livre se referme
Sur un origami
En velours d’épiderme…

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