Toi qui pars en voyage
Effleurer d’autres yeux
Nourris de paysages
Où trônent d’autres dieux
Toi qui chausses ton sac
De bottes de sept lieues
Sautant sur des tarmacs
Au milieu des pouilleux
Toi qui quittes le confort
De la médiocrité
Pour être humain d’abord
Retrouver l’acuité
Je te salue bien bas
Mon ami voyageur
Où que soit ton là-bas
Tu as pris l’ascenseur
Renaud de Hurlevent.